COLETTE
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PAVIE (Jean, ill. de)
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JAMMES (Francis, préf. de).
Sept dialogues de bêtes.
Paris, Les Arts et le Livre, 1927.
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Un vol. au format pt in-4 (223 x 177 mm) de 151 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Tirage unique à 590 exemplaires seulement.
Celui-ci comptant parmi les 550 (après les 40 de tête sur Annam) du tirage numéroté sur vergé de Rives ; ici imprimé nominativement.
L'ouvrage s'agrémente - ici en premier tirage - de 52 dessins et 7 (sur 7) lithographies hors-texte par Jean Pavie.
''Le livre de Colette Sept dialogue de bêtes semble être le seul livre illustré par ce sculpteur français''. (in Osterwalder).
''C’est presque une évidence de dire qu’il y a du Toby-Chien et du Kiki-la-Doucette en Colette. Ces deux animaux sont un peu comme le double visage, une sorte de Janus littéraire, de celle qui leur a donné naissance.
D’un côté, Toby-Chien est solide, un peu borné et têtu, et semblerait presque être la part bourguignonne de Colette, avec une pointe d’accent de terroir, et de l’autre, Kiki-la-Doucette, plus sensible, poseur, inquiet aussi, est la figure des salons et des mondanités.
Avec ses Dialogues de bêtes, Colette renouvelle le genre de la fable : “narration fabuleuse ; chose feinte et inventée pour instruire ou pour divertir” [Dictionnaire de Trévoux, 1721] et, suivant la tradition de ces récits, instille doucement sa propre philosophie, souvent enjouée, des choses et des jours. Comme dans les meilleures fables de La Fontaine, pour ne citer que lui, les animaux sont le révélateur de l’âme des humains.''
Monod I, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 3043 - Carteret V, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 53 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 888 - Bénézit VIII, Dictionnaire des peintres, p. 173.
Infime défaut affectant la coiffe inférieure. Du reste, très belle condition.
